C’est à l’appel de l’interorganisation de soutien aux personnes exilées (à laquelle participe le NPA avec plus de 30 autres organisations) qu’un millier de personnes ont manifesté samedi 16 avril dans les rues de Rennes. L’IO avait relayé, dès le lundi 11 avril, l’appel de la campagne « Antiracisme et solidarité ».
Prétextant un autre appel en centre ville d’une AG antifasciste, la préfecture a interdit le parcours de la manifestation et nous a imposé un autre itinéraire dans des quartiers déserts, ce qui est tout à fait conforme aux pratiques de la macronie durant tout le quinquennat précédent. Ces tracasseries n’ont pas émoussé la détermination des manifestatntEs, parmi lesquelLEs les sans papiers étaient bien représentéEs.
Un millier, c’est bien sûr beaucoup trop peu, mais l’unité et la détermination de la manifestation constituent une bonne base pour continuer, à Rennes, la lutte contre le racisme, pour les droits des personnes exiléEs, notamment pour exiger la régularisation de toutes et tous les sans papiers, et pour obtenir un logement pour toutes et tous, revendications portées sans relâche par l’interorganisation
120 personnes au rassemblement contre l’extrême droite à Saint-Malo, avec plusieurs prises de parole exposant à la fois les raisons pour lesquelles aucune voix ne doit être donnée à Le Pen et en quoi Macron est responsable de la progression des idées d’extrême-droite depuis 2017. Puis un certain nombre de débats et d’échanges à propos de l’attitude de vote à adopter (vote Macron, abstention, vote blanc), faisant apparaître des sensibilités différentes face aux dangers que représente la qualification de Le Pen au 2ème tour . Une mobilisation et un débat certainement utile pour la suite.
CorrespondantEs