RASSEMBLEMENTS SUR LE 35 :
A Rennes 10 h 30 Esplanade C. de Gaulle
A St Malo 10 h 00 devant l’hôpital
Si on pouvait encore en avoir, il n’y a plus de doute possible sur ce gouvernement. Pendant cinq ans il favorisera les seuls riches et le patronat. On l’a vu avec les ordonnances, qui cassent le droit du travail pour mettre les salariés à la merci du chantage patronal.
Son projet de loi de finances en est une nouvelle preuve. Au programme : plus de 18 milliards de cadeaux fiscaux pour les entreprises et les plus riches avec la réforme de l’Impôt Sur la Fortune. Pour financer tous ces cadeaux, le gouvernement fait les poches des plus défavorisés en rabotant les APL, des retraitéEs en augmentant la CSG de 1,7% et des fonctionnaires en gelant leur point d’indice, en rétablissant la journée de carence mais aussi en baissant de 15 milliards d’euros les dépenses publiques, ce qui concrètement veut dire moins d’argent pour les besoins sociaux du plus grand nombre.
Mardi 10 octobre prochain, à l’appel des 9 organisations de la fonction publique, les fonctionnaires seront en grève mais d’ores et déjà cette journée sera plus large. En effet, les salariéEs de Pôle Emploi, de la Ratp, les cheminotEs appellent à rejoindre cette journée de grève pour en faire la prochaine journée interprofessionnelle contre la politique du gouvernement.
C’est aussi le cas pour certaines fédérations de la CGT comme celle des industries chimiques ou comme certaines Union départementales comme les Bouches-du-Rhône. En effet, en affaiblissant les services publics, en cassant le statut de la fonction publique et en détruisant le code du travail, la logique du gouvernement est la même. C’est celle des suppressions d’emplois, de la précarisation généralisée, de la baisse des salaires pour toutes et tous.
Face aux résistances et aux mobilisations, Macron et ses portes-flingues choisissent l’arrogance et le mépris en nous traitant de « fainéants » et de « cyniques ». Mais aussi en rappelant à tue-tête qu’ils ont été élus pour appliquer ce programme, en oubliant qu’il n’y a eu jamais aussi peu d’électeurs pour une présidentielle. Ce gouvernement est incroyablement impopulaire, il a chuté vertigineusement dans les enquêtes d’opinion. Et à chaque fois que Macron, un de ses ministres ou députés ouvrent la bouche, ils provoquent la colère d’une nouvelle partie de la population.
Mais le rejet populaire de ce gouvernement ne produit pas automatiquement un mouvement social puissant qui le fera reculer. Il est indispensable d’ancrer la mobilisation, la grève et, de faire converger les luttes de façon globale et unitaire. Certains en ont pris conscience pour le 10 octobre, d’autres sont à convaincre. C’est notre défi de ces prochaines semaines pour mettre un coup d’arrêt à ce gouvernement.
La mobilisation en Catalogne le montre : quand un peuple refuse les diktats d’un gouvernement, quand les classes populaires se mobilisent massivement, il es possible de mettre un coup d’arrêt aux politiques libérales et d’imposer un monde où ce sont ceux qui produisent les richesses, ceux d’en bas, qui décident.