Non ce n’était, ni le 1er mai 2013, ni le 1er mai 2018...mais au moins symboliquement un certain nombre de camarades avaient choisi de s’exprimer dans la rue...en plus des multiples banderoles, affiches...apposées ici ou là.
L’injonction au confinement et les risques d’amendes ne nous ont pas empêcher de prendre la rue !
Une trentaine de militantes féministes se sont rassemblées ce matin devant une boulangerie du quartier des Sacrés-Cœurs, à Rennes, avec banderoles, pancartes et slogans. Le petit cortège s’est ensuite dirigé vers une autre boulangerie quartier Clemenceau. Des initiatives du même type ont eu lieu à Saint Grégoire et à Kennedy. La BAC et la Police Nationale sont intervenues à Saint Grégoire et à Clémenceau ; contrôle d’identité et attestations.
Le premier mai journée internationale des travailleurs et des travailleuses les colères nombreuses ne pouvaient pas restées confinées, alors que partout le patronat somme le gouvernement de faire reprendre les activités économiques non nécessaires, peu regardant des conditions d’exercices des salarié.es. Si nous pouvons aller travailler, alors, nous pouvons aussi manifester !
Au total, plusieurs dizaines de personnes se sont données rendez-vous en plusieurs lieux à Saint-Servan, à Paramé, à Saint-Père-Marc-en-Poulet.... A Servan, ce fut bref car à peine étions nous sur la place Bouvet que la police était là pour contrôle, puis verbalisation... A Paramé, les camarades ont eu un peu plus de temps pour échanger et montrer leurs pancartes. A Saint-Père, pas de souci...
Bref, initiatives symboliques, certes, mais le coup est marqué, la résistance existe et la démonstration du glissement autoritaire du régime est faite.