Alors que la préfecture refusait encore une fois de nous recevoir, nous étions environ 150, mercredi 26 juin devant ce bâtiment lourd de silence, d’oppression et de répression.
Des habitant.e.s d’Estrémadure, de la Tour d’Europe, de l’Aubière, et des soutiens se sont retrouvé.es pour partager colère, solidarité et barbecue.
Le secrétaire général de la pref a répondu à notre demande d’audience, le matin, jour du rassemblement :
« Toute personne occupant le squat d’Extramadure (sic) peut être reçue afin que sa situation soit examinée au regard du droit au séjour... »
Ben voyons, comme s’ils ne connaissaient pas la situation des personnes !
Comme s’ils ne savaient pas qu’eux mêmes sont hors la loi !
C’est leur seule réponse, plus un dispositif d’aide au retour pour « les personnes en situation irrégulière sur le territoire national » (sic).
La chasse aux migrant.es continue.
Ce pique-nique, inoffensif, ne suffira pas, mais des liens ont été créés, dans la convivialité entre les différentes personnes en lutte dans les différents lieux.
Nous ne décolérons pas, nous ne lâcherons pas face à cette politique criminelle et raciste.
DES PAPIERS ET DES LOGEMENTS POUR TOU.TE.S
LIBERTE DE CIRCULATION ET D’INSTALLATION
OUVERTURE DES FRONTIERES.