Interdiction de manifester, 49-3, violences po-licières, arrestations arbitraires, criminalisation du mouvement social... consultation bidon !
Qui peut encore croire que ce gouvernement a une quelconque légitimité à nous donner des leçons de démocratie ?
On aurait presque envie de rire lorsque Valls nous parle de légitimité démocratique pour évoquer le résultat de la grande mascarade consultative qui s’est tenue le 26 juin en Loire-Atlantique. Cadre, contenu, processus : tout était conçu et taillé pour que le « oui » l’emporte.
Cette consultation pipée n’est en fait qu’un épisode de plus à mettre au passif d’un gouvernement passé maître dans l’art de piétiner les droits démocratiques et sociaux des travailleurEs, des précaires et de la jeunesse.
Qu’il s’agisse de Notre-Dame-des-Landes ou de la Loi Travail, c’est d’ailleurs bien la même politique qui est mise en oeuvre. Une politique qui protège les intérêts d’une minorité, du Medef et des Vinci en tout genre, au détriment des be¬soins du plus grand nombre. Une politique qui passe par la liquidation programmée de l’en¬semble des acquis sociaux et l’écrasement de toute résistance et tentative d’alternative au développement productiviste et capitaliste.
Il y a bien deux mondes qui s’affrontent à Notre-Dame-des-Landes. Il ne faut donc rien lâcher sur ce combat exemplaire, au moment où une partie croissante de la jeunesse exprime le rejet de ce système !
Et plus que jamais, dans les jours, les semaines, à venir, la mobilisation sera déterminante pour s’opposer aux expulsions et défendre la Zad !
Le 8 Octobre, toutes les composantes du mouvement de résistance qui s’est formé autour de la lutte contre l’aéroport de Notre Dame des Landes appellent à une grande manifestation sur la ZAD.
ChacunEs est invité à venir y planter un bâton pour dire qu’il reviendra au même endroit pour résister en cas de tentative policière d’évacuer les habitantEs historiques et les nouveaux occupantEs qui ensemble, ont choisi de résister à une nouvelle destruction de terres agricoles et de tout un milieu humide recelant des espèces animales et végétales à préserver.
En face c’est le gouvernement PS-MEDEF qui est prêt à tout, voire à causer une fois de plus la mort d’un ou d’une des opposant-es comme il l’a déjà fait sur le barrage de Sivens.
Et s’il est prêt, y compris à cela, ce n’est pas au nom de l’intérêt général, c’est pour défendre une fois de plus les intérêts d’un de ces groupes capitalistes qui eux veulent la peau du dernier campagnol amphibie, du dernier arbre, de la dernière zone humide pour gagner encore et encore quelques euros de plus.
Alors, le 8 Octobre, soyons le plus nombreux possible, montrons leur que nous relevons la tête, que nous résistons, que nous ne laisserons pas faire un mauvais coup de plus pour sauvegarder leurs profits !