Avec les photos et vidéos ici : https://npa2009.org/actualite/entreprises/tour-des-manifs-du-31-mars-contre-la-loi-travail
Plusieurs centaines de milliers de manifestantEs dans tout le pays. DéterminéEs, combatiVEfs que la pluie et le vent souvent présents n’ont pas découragéEs. Des jeunes étudiantEs, lycéenNEs en grand nombre. Beaucoup de discussions sur les suites à donner.
Partout énorme présence policière, provcations, gazages, matraquages, arrestations. L’état d’urgence policier contre l’état d’urgence sociale. Cela ne nous découragera pas !
Limoges
Manif de 6000 personnes (le 9 mars 3 000 / le 17, 1200 / le 24, 400) dont étudiants/lycéens 500 (le 9, 250 / le 17, 400 / le 24, 100) donc cortège à majorité salariés, + de boites que le 9. Majorité CGT, FO bonne présence, par contre FSU pas trop nombreux. Dans le calendrier des suites, nouvelle journée étudiante le 5 et manif syndicale salariée le 9.
Après à la manif, s’est tenu une AG Fac de lettre (80) et une AG salariés à l’appel de Sud environ 60, mais essentiellement milieu militants connus du coin (mouvance gauche du Front de gauche). Se posaient plus problème ras-le-bol des manifs plan-plan et pour des actions plus ciblées dans la durée, mais pas comment approfondir le mouvement. Puis fusion des deux AG dont il est pas sorti le fait de donner un coup de main aux étudiants de lettres pour élargir aux autres facs et une action suivie d’une rencontre samedi prochain.
Rhône-Alpes
Grosse manif à Grenoble : 20 000 annoncés ce qui est assez proche de la réalité. Gros cortège de la fsu grace aux 500 délégué-e-s du Snes en congrès ici cette semaine. CGT pour le plus gros côté syndicats, solidaires, fo... beaucoup de jeunes lycéen-ne-s et étudiant-e-s. Pas mal de boîtes presentes.
Après la manif était prévu un rassemblement toute l’après midi suivi de la projection de "merci patron" en soirée. Interdit par la Prefecture, la mairie a coupé le courant, puis une charge brutale des CRS a eu lieu.
Ça a continué jusqu’en soirée dans la ville et devant le commissariat : groupes de manifestant-e-s, lacrymo, matraquages...
De ce qu’on sait il y a eu 13 arrestations et plusieurs blessés.
Alsace et Lorraine
A Metz, 6000 comptés ; 1/3 de plus que le 9 mars. CGT, très gros, FO important aussi. Niveau jeunes : moins que le 9 (200/300 étudiants et lycéens) mais un cortège dynamique). Blocage d’un lycée.
L’automobile bien visible dans la manif (SMART, PSA, Renault Sovab), ArcelorMittal aussi, la chimie également (piquets sur la plate-forme Total de Carling depuis la première fois depuis 2010). Mais pas vraiment de secteur qui se demarque. Les cortèges était globalement mélangés.
Sur Nancy la presse dit 11000.
300 à Longwy aussi où la manif à quitté le trajet prévu pour bloquer un axe routier.
Manifestation à Mulhouse qui a doublé depuis le 9 mars plus 2000, pas loin de 4000 aujourd’hui , même si la police annonce 2000. La CGT a mobilisé massivement , la CGT PSA Mulhouse en force avec de nombreux grévistes dans le cortège , la FO plus nombreux que le 9 mars qui avait appelé a la grève chez PSA Mulhouse ainsi qu’une CFDT plus nombreuse que le 9 mars ainsi qu’un NPA très visible et la jeunesse qui a ouvert le cortège .
Languedoc-Roussillon
Sur Nîmes, dès 14h, les manifestant-es arrivaient de partout entre la Maison Carrée et le canal. On peut estimer à 10 000 manifestant-es environ. Belle manif ! Présence de salarié-es de Carrefour, Haribo, Manoprix, EDF GDF, PTT, fonctionnaires, territoriaux, Sabenas, entreprise de chimie, Marcoule, Perrier, Verrerie, Saur, bus Transdev STDG, Kéolis TCN et sa filiale, CHU Carémeau, Mas Careiron, salon Dessange 2 grévistes, 500 jeunes ... manifestation assez dynamique. Chaque syndicat avait son matériel pour animer et lancer des slogans...Les jeunes ont pu se mettre devant la manifestation. Présence NPA, PCF. Comité de soutien à JLM.
A la SNCF, la grève reconductible est en discussion sérieusement et à EDF GDF pareil.
Tôt ce matin, des militant-es ont tenté de lancer un blocage dans la zone industrielle de Grézan qui s’est terminé en tractage.
Des lycées étaient bloqués tôt le matin. Avec une manifestation étudiante - lycéenne qui a traversée la ville durant toute la matinée. Confirmant de la forte mobilisation des étudiants lycéen-nes. Avec repas gratuit et autogéré à midi.
L’opération péage gratuit à Nîmes Ouest pendant deux heures a permis de distribuer plusieurs centaines de tracts et faire rencontrer des travailleu-sers de différentes entreprises et de différents syndicats permettant aussi de populariser la grève.
Manifs du matin :
Uzès : 500 personnes
Alès : 3500
Bagnols : 800.
A Montpellier, trois fois plus que le 9 ( même constat par les Rg !) donc près de 15000. Gros cortège CGT, du Fo, Fsu petit et Solidaires, bon cortège de L’Ag populaire contre la loi … NPA bien visible avec distribution de tracts annonçant aussi notre Café Motivé-es de demain avec Simon Picou...les étudiants avaient choisi de démarrer de leur côté , depuis les facs , blocages et tour des lycées, certains bloqués, ...Occupation de la place de la comédie et ce soir "la nuit debout" avec animations, bouffe....dimanche soir réunion de l’AG populaire pour préparer le 5 et le 9 ...et continuer à mobiliser sur les facs et lycées .
Piquets filtrants au petit matin aux principales entrées de Perpignan, avec diff de tracts syndicaux globalement bien reçus. Manifestation appelée à 10h : 8000 selon les RG, 11000 selon un syndicaliste qui a compté. Présence lycéenne relativement moins forte que les précédentes manifs. Essentiellement présence des syndicats ouvriers (y compris la CFTC, très critique de sa direction confédérale). Peu d’étudiants. Le NPA avait le cortège le plus militant, et bien visible, beaucoup reprenant nos mots d’ordre.
Franche-Comté
A Besançon, belle manif ensoleillée, avec plus de monde que pour le 9 (4000 selon la CGT, ce qui semble correct). Gros cortège de la CGT, pas mal de FO et Solidaires, plus limité pour la FSU.
Un cortège d’un peu plus de 600 étudiants et lycéens (malgré des flics devant certains lycées ce matin pour empêcher de bloquer) La fin de la manif était un peu plus délicate. Le parcours était relativement long et pas mal de gens ont lâché l’affaire avant la fin. Contrairement à ce qui avait été décide lors de l’intersyndicale, la CGT et FO ont continué le parcours et ne se sont pas arrêté sur la place prévue pour une AG interprofessionnelle. Pour le NPA, on a réussi un vrai cortège.
Jura :
A St Claude 450
Dole : 1200 avec 150 lycéens (seulement 600 en tout le 9 mars)
Lons-Le-Saunier, 1200 avec 3 à 400 lycéens et étudiants (agricoles) ( nous étions 600 le 9 mars avec très peu de jeunes).
Prochains RDV : rassemblement le 5 avril de 12 h à 14h et manif le samedi 9.
Normandie
8000 personnes, ce qui est une bonne manif pour Cherbourg. Difficile de comparer avec le 9, car il y avait une forte tempête...Là, grand soleil pendant tout le cortége et après. Plusieurs groupes de lycéens disséminés dans le cortége, dans un bout en début et un autre tout à la fin.
Très mélangé, avec beaucoup de CGT, Solidaires et FO. Les pancartes NPA ont été remarquées. A la fin de la manif, pique nique autour de la gare, jusqu’à 15h. Beaucoup de monde est resté manger et discuter.
Alençon : 1300 personnes. Mobilisation moyenne Solidaires, FSU à l’état groupusculaire, FO en nombre. 500 lycéens, sur les deux lycées de la ville, première véritable mobilisation collective, cela a dynamisé la manif. On a A la fin de la manif, continué à 80 environ (lycéens, syndicalistes Solidaires dont secrétaire départementale, militant-es NPA) pour aller brûler le cercueil loi EK.
Puis dans la foulée, on est monté à Carrefour où Sarkozy était attendu pour signer son livre. Des ors de la République au centre commercial ! Une cinquantaine de personnes. Présence de flics, CRS. Une délégation de jeunes a été reçue, il leur a plusieurs fois dit que là "le problème c’était Hollande". Les deux lycées sont bloqués, mais demain vacances...
Le NPA était la seule orga politique visible.
Rouen :
20 000 manifestants, c’est-à-dire un bon significatif par rapport au 9 mars (12 000 environ). Cortège jeunes en tête de manif, très dynamique, surtout lycéens. La plupart des lycées de Rouen bloqués avec beaucoup de heurts avec l’administration voire la police dès tôt ce matin. Très petits cortèges FO et encore plus FSU, gros cortège Solidaires et évidemment score écrasant de la CGT. A noter la présence de beaucoup de salariés de petites boîtes du privé, de secteur comme le commerce ou les ambulanciers très représentés.
Dès l’arrivée à la Préfecture, cortège jeunes gazé, grenades lacrymo à fond la caisse, charges de CRS, la manif n’a pas pu se terminer, tout est parti est sucette sur le devant. Impossibilité d’assurer les prises de paroles syndicales prévues. Mais ce n’était qu’un début, puisqu’après le départ des jeunes essentiellement vers l’hôtel de ville et la tentative d’installation d’un point de campement avec barbecues et barnum sur le parvis sur la place devant l’hôtel de ville, tout s’est accéléré en matière de répression sauvage. La place de l’Hôtel de ville a été nettoyée par les flics sans sommation vers 13h45 dans une grande violence, voir la vidéo ci-dessous :
Puis dans le reste de l’après-midi, plusieurs centaines de jeunes qui ont marché vers le commissariat pour demander la libération de leurs camarades arrêtés lors de la charge policière ou aux abords de la place se sont fait de nouveau gazés et chargés aux abords du commissariat. Tout est en peu parti en vrille à plusieurs moments. Nous étions plusieurs dizaines de militants (NPA, LO, Solidaires, essentiellement) à être doit devant le commissariat soit aux côtés des jeunes de l’autre côté du barrage de flics, de fait l’ag interpro prévue à 14h n’a pas eu lieu au vu de la situation, mais nous n’étions qu’une trentaine de toute façon. Une délégation composée de militants syndicalistes a été reçue au comico dans l’après-midi : mais sans aucun résultat. On a appris que sur les 7 jeunes arrêtés (mais il semble qu’il y en aurait eu d’autres, au moins contrôlés de manière poussée ) 4 avaient été relâchés dans la soirée, 3 autres sont maintenus en GAV ce soir (jeunes avec des « antécédents » selon les flics). Une partie partie de jeunes est repartie vers l’hôtel de ville pour réoccuper la place vers 18h, il y étaient encore vers 22h, à 200 environ max. Personnellement je manque de courage pour aller voir à cette heure ce qu’il en est. Si d’autres camarades ont des infos, ils feront passer. Il y a un rassemblement appelé par l’intersyndicale demain à 17h devant le Palais de Justice contre la répression et exiger la relaxe de tout le monde.
Côté NPA, la journée s’est prolongée par un meeting avec Alain Krivine (merci à lui d’être venu lors ce cette journée un peu spéciale), sur « contre la loi Travail, construire un nouveau mai 68). 60 présents, dont la moitié de Non-NPA, ce qui est très bien pour nous, surtout au vu du contexte compliqué de la fin de journée. Deux topos : un de Serge du comité jeunes et un d’Alain… et très bon débat dans la foulée, avec beaucoup d’interventions de la salle.
PACA
Près de 6000 personnes ont défilé ce matin à Avignon sous le soleil, quelle chance par rapport à d’autres lieux !
Cela représente presque trois fois plus que le 9 mars. Gros cortège CGT, gros cortège FO, cortèges fort réduits de la FSU et de Solidaires. Présence de 200 lycéens environ. NPA, avec mégaphone, nous avons été rejoint par quelques lycéens munis d’un tambour, ce qui a donné encore plus de tonus à nos slogans.
Environ 70 personnes ont participé à un rassemblement unitaire devant la sous-préfecture d’Apt, en fin d’après midi.
Présence CGT/ artistes, PG, PCF, EELV, NPA, PG. Prises de parole, chants plein d’humour caustique créés et interprétés par une artiste locale.
Centre
La mobilisation s’intensifie à Orléans. Alors qu’il n’ avait que 2.000 manifestants le 9 mars dernier, ils sont aujourd’hui prêt de 5.000 contre la loi travail de Myriam El Khomri.
Beaucoup de salariés de petites entreprises, même non syndiqués, plus de métiers représentés Grosse représentation CGT, 1/3, 1/3 Lycéens, 1/3 FO, SUD, FSU mobilisation importante des lycéens de Pothier, Gaudier-Brzeska, Charles Péguy et Voltaire mais très peu d’étudiants ......les vacances scolaires arrivent fin de semaine !
Après une assemblée générale en gare les cheminots CGT et SUD moitié moins que le 9 mars dernier sont partis en manif récupérant au passage les Gaziers et Electriciens en nombre qui eux avaient petitement manifesté le 09. Grosse manif dynamique que la pluie incessante a dissoute au fil des pas.
A Blois, malgré la pluie incessante , la mobilisation n’a pas diminué par rapport au 9mars :1000 / 1500. Derrière une banderole unitaire,un cortège syndical regroupant principalement la CGT mais aussi FO , SUD-Solidaires, pour l’Education nationale : CGT, FSU, SNES, Sud .
Forte présence dynamique de jeunes lycéens avec drapeaux JCF ET NPA et slogans contre la loi"travail", NPA jeunes du 41 avec une banderole " Pas d’avenir sans révolution ". Il faudrait ajouter la grève assez largement suivie chez Procter&Gamble entreprise rarement en grève facilement. Ils étaient là avec une petite banderole.
A Gien, environ 500 personnes défilent dans les rues, dans une ambiance musicale et au rythme de slogans, comme "la loi Macron, c’est bon pour les patrons ; la loi travail, c’est bon pour le capital". Fait rare, plus de cent lycéens giennois font partie du cortège. Sur leurs pancartes : "Jeunesse en danger" ou encore "Vous faites une grosse Khomri". Inquiets pour leur futur, les jeunes expliquent : "On n’a pas envie de galérer toute notre vie en CDD. Les termes de la loi sont très flous. Si on autorise encore plus de flexibilité, après ça sera quoi ?" Selon Clara, élève en terminale, cette loi "va encore dans le sens des grosses entreprises, pas des moyennes et des petites. Or, en campagne, on sait ce qu’il advient quand une petite entreprise licencie ou ferme, ça peut faire mourir une ville."
Plus de 500 personnes ont défilé dans les rues de Montargis malgré la pluie. Les manifestants sont venus du privé, notamment d’Hutchinson, et du public avec aussi de nombreux lycéens, exprimer leur refus du projet de loi El Khomri, mais aussi de la loi Macron.
A Pithiviers, on dénombre environ 200 manifestants. Le cortège, parti de la place des Halles, passait ensuite par l’autre place centrale de Pithiviers, celle du Martroi, avant de rejoindre la mairie. Cortège essentiellement syndical, beaucoup de lycéens, ainsi que des employés de la maternité menacée de fermeture.
A Tours, nous étions entre 8 et 10000 dans les rues et ce malgré une pluie battante peu après le départ du cortège. C’est un peu mieux que le 9 mars dernier. Un bon cortège en tête de manif composé de lycéens (venus de pas mal de bahuts de l’agglo) et d’étudiants. Là aussi sans doute un peu plus nombreux que lors des dernières manifs. Le gros de la manif assuré par la CGT. FO et Solidaires bien représentés. La FSU en petit nombre. Pas mal d’écoles fermées dans le département (ce qui était moins le cas le 9).
Ce soir la volonté « d’occuper la rue » autour de la fac de lettres (située en plein centre ville) se transforme en concert dans le hall de l’université vu le temps. Un groupe de cheminots s’est positionné sur la reconduction.
Bourgogne
A Dijon, 5000 manifestant-e-s ce qui est le double du 9 mars.
Dans l’ordre décroissant des effectifs : CGT avec plusieurs cortèges de boites, lycéens, FO, étudiants, Solidaires, FSU, LO.
À Auxerre, les syndicats ont rassemblé entre 1200 et 1500 personnes, les lycéens, environ 500.
La mobilisation lycéenne ne faibli pas, malgré les épreuves du bas blanc, les pressions (toujours au Lycée Jacques essentiellement). 4 lycées auxerrois étaient mobilisés et 1 lycée rural (Toucy) avait affrété un car pour déplacer plus de 40 jeunes (une première !).
Le collectif JRA a tenu son rôle de coordination et de d’impulsion du mouvement.
Les lycéens se sont rassemblés devant le lycée Jacques Amyot à partir de 13h et sont partis en manif à travers les rues pendant une heure. Ils ont ensuite, comme prévu , la place où le cortège des syndicats devait arriver.
La convergence a eu lieu avec un peu de retard, ce qui a permis aux jeunes de bloquer la circulation pendant 30 minutes.
Les 2 cortèges ont fusionné avec les lycéens, sous leurs banderoles en tête, pour traverser la ville, gagner la place de la mairie (avec une longue halte et des prises de paroles), puis descendre place de la Préfecture.
D’habitude les choses s’arrêtent là pour les syndicats, mais c’est sans compter sur la détermination et l’envie de continuer des lycéens qui sont repartis dans les rues, entraînant les syndicats derrière eux. Gros blocage d’un carrefour, prises de paroles révolutionnaires de la part des jeunes. Appel combatif du représentant FO qui a appelé à la grève reconductible jusqu’au retrait. Les appels des autres syndicats étaient beaucoup plus... buros et évoquaient d’autres rassemblements espacés dans le temps, sans donner de dates précises.
Le cortège a terminé son parcours dans le calme, un peu plus tard.
Le dernier carré de lycéens s’est réuni sur les quais de l’Yonne pour appeler à continuer la mobilisation. Les JRA ont appelé à organiser des AG... l’appel a été entendu, des discussions ont suivi et les choses n’en resteront pas là dans les jours à venir.
Pour la première fois, il a eu plusieurs contrôles d’identité de jeunes, par des flics en civile (qui n’étaient pas là pendant des les précédentes manifs).
Ces contrôles ont été dénoncés par le collectif JRA au moment de ses prises de paroles.
Le NPA était très visible pendant toute la manif, puisqu’en tête de cortège, avec drapeaux et tracts. Au côté des jeunes depuis le début du mouvement, le NPA Auxerre marque des points, toujours plus à chaque manif. Des centaines d’auto collants sont distribués, arborés sur les vêtements des lycéens et des personnes (travailleurs-ses, précaires, jeunes) qui voulaient être associés à nos revendications. Et bien sûr, à chaque manif, les murs, les panneaux de signalisation sont recouverts d’auto collants... Auxerre est très bien décorée au couleur du NPA !
L’auto-organisation des lycéen-nes est toujours aussi impressionnante et se renforce. De nouveaux moyens d’actions sont évoqués.
Ce matin, dans une autre ville de l’Yonne, Sens, (2ème ville du département), les syndicats avaient rassemblé 200 à 300 personnes, mais pas un seul lycéen n’était présent.
Midi-Pyrénées
A Toulouse, grosse journée de mobilisation avec 100 000 manifestant-e-s selon la CGT et Solidaires. 20 000 selon la Police. Autour de 50 000 probablement même si c’était extrêmement compliqué à compter. Extrêmement peu de cortèges intersyndicaux. La CGT structure environ les deux tiers de la manifestation. Bon cortège de Solidaires, FSU très petit, FO assez important. Un cortège fourni des précaires et intermittents (plusieurs centaines).
Côté jeunes, mieux que le 17 mars (plus grosse journée) avec autour de 3000 jeunes dont environ 2000 lycéens, 600 fac Mirail, 200 fac Paul Sabatier... Mais aussi beaucoup de jeunes non structurés dans le cortège jeune, un peu partout dans la manif.… Huit gardes à vue.
Côté privé, pas mal de boîtes. FO Airbus a affrété 60 autobus. Gros cortège de la CGT santé. Cortège bien structuré et dynamique de Sud Rail.
Fin de manif chaotique avec police très agressive sur la dissolution... Lacrymos, arrestations, ...
Après la manif, occupation d’un théâtre par les intermittents ouverte à tout le monde pour une AG et diffusion de « Merci patron ».
Plus de 3000 personnes, 5000 selon les syndicats, ont manifesté le 31 mars dans les rues de Tarbes, contre le projet El Khomri. Les jeunes, entre 300 et 500, ont ouvert le cortège qui partait de la Bourse du Travail, accompagnés par une chanson des Colporteurs.
Auvergne
Haute-Loire : au Puy en Velay : en gros les syndicats annonces 5000 et la police 3500. Il y avait environ 600 lycéens dans le cortège. La cgt faisait 3/5 ème de la manif, après il y avait FO avec un bon cortège et un peu de FSU et Solidaires et un tout petit peu de CFTC (qui localement appelait).
Allier :1500 Vichy ; 2500 à 3000 Montluçon
Cantal : St Flour : Il y avait environ 120-130 personnes (compté 122 à un moment précis). Présence syndicale de la FSU et principalement CGT mais globalement avec drapeaux et autocollants de l’UL donc pas facile de dire quelles boites ou corps d’emploi étaient représentés. Présence de profs et agents du lycée, au moins deux postiers. Sinon, il devait y avoir une vingtaine de lycéens (malgré l’heure).. Nous avons fait une petite manifestation. A noter que les manifestations sont rares à St-Flour.
Puy de Dôme : D’après la gazette de Thiers Les lycéens thiernois se sont retrouvés ce matin devant le lycée Jean Zay pour manifester contre la loi El Khomri et demander son retrait pur et simple. Si certains souhaitent en effet "son retrait total", d’autres sont plus mesurés et demandent "son réaménagement".
À Issoire : 500 participants à la manifestation. Prise de parole de la secrétaire de l’UL CGT et d’un lycéen. Présence de CGT et FSU, du NPA et d’Alternative Libertaire, du PC et des « Insoumis ».
La manifestation a été perturbée par une pluie battante, mais cela n’a pas découragé les manifestants qui sont allés jusqu’au bout du parcours.
Clermont-Ferrand : 20 000 à 30 000 selon les organisations , 7000 selon la police. Banderole intersyndicale , puis banderole de Flowserve, usine qui va fermer et mettre 85 personnes sur le carreau, secteur mobilisés vus : construction, Galeries Lafayette, la banque de France, revalut, pompier, ACC, verrerie, eaux de Volvic, la montagne, le commerce, les PTT, SNCF, T2C, Trellborg, CHU, clinique la châtaigneraie, Michelin, salariés de la ville, EDF, Interforges, ministère du travail, éducation, salarié du social, finances publics, Crois….3/4 de la manif CGT, puis FO, FSU, SOLIDAIRE non négligeable, 2 ou 3 drapeaux CFE-CGC, une banderole UNSA.
Cortège Lycée Sidoine Appolinaire (avec banderole) un millier de jeunes associés avec le personnel du lycée , banderole dit cortège révolutionnaire. Parti politique présents NPA, LO, Ensemble, PCF,, PG, JLM, la France, AL, CGA-AL, EELV, JC, présent dans le cortège lycéens. Associations : AFPS, LDH, Osez le féminisme, MNCP chomactif, Dal, ATTAC, points fixe Fakir.
Appel (banderole, collage d’affiche et réseau sociaux) à rester sur la place, en liens avec les nuits debout. L’UNEF a invité les jeunes à se réunir en AG. Prise de parole, CGT, FO,FSU, solidaires, UNEF, lycéens… Les grèves, bien suivi à la T2C (transport en commun public clermontois) : 70 % de grévistes, aucun bus, ni tram, journal de la montagne non paru…
Bretagne
Finistère : on passe de 8 000 le 9 mars à + de 18 000 ce 31 mars
Morlaix : 1200 à 1500 ;
Carhaix : 300 (selon le Télégramme) 500 selon les camarades
Quimperlé : 600 (selon Le Télégramme) 1200 selon d’autres sources ;
Châteaulin : 200 lycéens ; Concarneau : 200 (selon Le Télégramme) ;
Quimper : 5000 selon les syndicats. Beaucoup de lycéens (1000), CGT public/privé (commerce, agro), UNSA Transport, Solidaires, FO, peu de FSU.
Rennes : Des milliers de manifestant-e-s, une répression inacceptable. Dès tôt ce matin, la mobilisation s’est mis en place sur les universités, les lycées, les boîtes, à 10 h des milliers de personnes ont convergé vers la place De Gaulle, par petits groupes syndicaux, drapeaux au vent, ou en cortèges fournis comme les lycéenNEs de Descartes et Bréquigny, ou les étudiantEs de Rennes2 ou de l’IEP.
La très grosse manifestation - plus de 15 000 ! - a parcouru les quais et les rues, elle a été émaillée par de multiples provocations policières - tous les accès de l’hyper centre étant barrés par des dispositifs policiers impressionnants et agressifs.
De retour à De Gaulle, plus de deux milles manifestantEs ont repris la direction du Parlement pour organiser la nuit rouge, se heurtant immédiatement à des flics qui sortirent aussitôt les grenades lacrymos. Au début de la rue d’accès à la place du Parlement, pendant plus de deux heures, un dispositif policier hallucinant, lançant grenades de lacrymos sur grenades et utilisant leurs flashballs pour mutiler, mit tout en œuvre pour tenir les manifestants sur les quais. Le fait que des centaines de jeunes, de chômeur-se-s, de précaires, de salariéEs aient clairement assumé l’affrontement, avançant vers le barrage policier au milieu d’un énorme nuage asphyxiant de gaz lacrymogènes, et face à des tirs fournis de flash balls est bien la preuve de l’exaspération des manifestantEs face à l’Etat policier et d’une détermination très élevée des opposantEs à la loi travail. Loi qu’il va bien, falloir qu’ils retirent !!! Courage aux très nombreux-ses manifestant-e-s blessé-e-s (au moins une trentaine) et interpellé-e-s. Le NPA Rennes exige leur libération immédiate et qu’il n’y ait aucune poursuite !
Brest : 8.000 (selon la presse), 10.000 selon la CGT.
Aquitaine & Poitou-Charente
La manifestation d’Angoulême le matin a rassemblé environ 5000 personnes (2500 le 9 mars). Démarré petitement, le cortège s’est gonflé sur le parcours pour être finalement conséquent. Les jeunes des lycées les plus mobilisés ont fait le tour de la ville dès le matin pour faire débrayer. Finalement ils étaient environ 500 et ce sont eux qui ont ouvert la marche.
Sinon beaucoup de drapeaux CGT des boites qui avaient débrayé de manière significative. FO en nombre malgré tout et cortège de Solidaire. La FSU, pas nombreuse, vers la fin de la manif. Le temps exécrable a gâché le casse croute grillade prévu à l’arrivée. Beaucoup de discussions.
A Bordeaux, 25 000 comptés par un camarade, 30 000 annoncés par syndicats sous une pluie battante au départ comme à l’arrivée. Cortèges très mélangés (à part FO), un cortège jeunes un petit peu moins important en tout cas un peu moins structuré que le 9 et le 17.
Plus de 5000 à Pau, ce qui est beaucoup. Beaucoup de CGT. Plus de lycéens et d’étudiants que les semaines précédentes.