Une politique « et de droite et de droite », tel est le contenu des cinq ordonnances publiées le 31 août qui reprennent trois obsessions du Medef.
Réduire à néant les outils de défenses des salarié.e.s, les Prud’hommes avec les barèmes qui réduisent drastiquement les indemnités en cas de licenciement illégal et la réduction des délais de recours, les institutions représentatives des personnels en imposant leur fusion et le référendum d’initiative patronale.
Vider le Code du travail par l’inversion de la hiérarchie des normes en permettant dans les entreprises les baisses de rémunérations prévues par les conventions collectives, et au niveau des branches des contrats courts, des contrats de chantiers plus précaires que le code du travail.
Liberer plus encore les licenciements avec la rupture conventionnelle collective ou l’appréciation de la santé économique d’un groupe multinational sur le seul territoire français.
Macron nous prévient que ce n’est qu’un début. Education, logement, assurance chômage... rien ne doit échapper à la contre-révolution néolibérale et autoritaire.
Pour le NPA, l’urgence est de construire un front commun de lutte pour contraindre la gouvernement à retirer ses ordonnances. Il appelle toutes les forces syndicales, politiques, associatives, militantes, à s’unir autour de cette exigence. Il appelle tous les secteurs des salarié.e.s du privé comme du public, précaires, privé.e.s d’emplois et retraité.e.s, jeunes...à converger pour préparer et réussir la journée de grève et de manifestations du 12 septembre dans un premier temps et pour engager une contre-offensive unitaire et prolongée.