Depuis le 30 mai, cinq militants rennais sont incarcérés à Vezin. Ils ont été arrêtés dans des conditions scandaleuses (assaut armé de la Police à l’aube, portes enfoncées), ont été déférés en comparution immédiate, et dès lors qu’ils demandaient un délai pour préparer leur défense, ils se sont retrouvés placés en détention provisoire, ce qui ne se justifie d’aucune façon.
Les faits qui leur sont reprochés sont liés à la manifestation du 27 avril, qui a fait grand bruit du fait qu’un policier avait braqué son arme en direction des manifestantEs… Le policier qui, dans cette affaire, est le plaignant, n’a été ni blessé ni même brutalisé.
Cette décision est une étape de plus dans la montée de la répression à Rennes. Notre ville a battu des records quant au déchaînement des violences policières durant le conflit contre la loi travail. Notre ville est encore aujourd’hui bunkerisée du fait de l’obstination de la Maire et de la préfecture à interdire toutes les manifestations en son centre.
Et maintenant, la justice prend des mesures extrêmement graves, manifestement destinées à briser le mouvement social. Brutal rappel de cette dérive, la mise en cause de deux témoins lors de l’audience du vendredi 2 juin (concernant là encore des manifestants du 27 avril) mises en cause et menottées pour avoir présenté une version différente de celle des policiers.
Le NPA de Rennes dénonce la mise en détention provisoire de 5 manifestants incarcérés, exige leur libération i