Discussion ouverte sur l’importance des luttes et des études féministes et queer
mercredi 18 janvier à 19:30 - 22:30
Le Panama
28 Rue Bigot de Préameneu, 35000 Rennes
L’adoption du « mariage pour tous » en 2013 a engendré une apathie du mouvement LGBT+ en France, alors même que toutes les promesses n’étaient pas tenues. En 2016, la mobilisation contre l’état d’urgence d’abord et contre la loi travail ensuite ont relancé les initiatives féministes et LGBT+, notamment via des Pink Blocs, des commissions féminismeS, des meetings, de nombreuses analyses et articles...
Dans cette situation, nous devons nous demander comment maintenir le cap des revendications féministes et LGBT+ sans dépendre de la politique parlementaire et institutionnelle.
Quels sont les liens, en théorie et en pratique, entre les luttes féministes et les luttes LGBT+ ? Pour certains courants politiques, c’est le capitalisme. Cependant, si l’hétéro-patriarcat est ancré dans ce système, il ne va pas de soi que la fin du capitalisme signifiera la fin du système d’oppression de genre. À partir de là, le point commun des luttes conte les oppressions spécifiques féministes et LGBT+ peut-il être le genre, les genres ? Alors que de nombreux·ses théoricien·nes ont souvent opposé le féminisme matérialiste à la théorie queer, nous pourrons aborder les articulations possibles entre ces deux courants.
Quelles sont nos revendications en ce début 2017, dans un contexte de probable retour de La Manif Pour Tous et de sorties de Valls sur les femmes voilées, en travaillant à ce que nos luttes ne soient pas seulement des réactions mais qu’elles s’expriment aussi en positif ?