#14marsviolencespolicières
#21marsantiracismeantifascisme
#21marsstopislamophobie #21marsouvrezlesfrontieres
#28marslogementpourtou-te-s
Le samedi 21 mars on manifeste POUR :
La liberté de circulation et d’installation. La régularisation des sans-papiers.
La fermeture des centres de rétention.
L’égalité des droits pour touTes dans tous les domaines (travail, logement, santé, éducation…). Le droit de vote des étrangerEs.
La fin des contrôles au faciès et des violences policières. Vérité et Justice pour les familles de victimes.
L’abrogation des lois et mesures islamophobes. La fin des discours stigmatisants.
Et :
Le samedi 14 mars contre les violences policières
Le samedi 28 mars pour le droit au logement
Ça se passe ici…Violation des droits fondamentaux
Ça se passe ici…
Octobre 2019 : une rafle a lieu sur toute la Bretagne, 33 personnes exilées sont arrêtées. Des familles séparées, des parents menacé.e.s devant leurs enfants, battu.e.s, menotté.e.s puis expulsé.e.s.
La loi asile et immigration 2018, la pire que nous ayons connue, est appliquée avec acharnement par la préfecture qui laisse s’installer dans le désespoir les exilé.e.s. L’État fabrique des milliers de sans-papiers privés de droit au travail et d’accès à un logement, parfois après 10 ans de présence sur le territoire !
Après la fermeture d’Estrémadure, plus de 500 personnes (dont 135 enfants) ont dû « camper » tout l’été au parc des Gayeulles, sans eau, sans électricité, sans sanitaires, plusieurs demandes de point d’eau faites à la Mairie refusées. L’expulsion est réalisée à la demande de la préfecture.
Des militant.e.s ouvrent un squat rue des Veyettes en septembre : 4 hangars inoccupés depuis plusieurs années, plus de 450 personnes sont passées par ce lieu. La mairie a fini par héberger 17 familles, souvent dans des conditions précaires, et les personnes sans enfants sont laissées pour compte, parfois gravement malades. Près de 150 personnes y survivent encore (dont 16 enfants), mais aussi 40 demandeur.ses d’asile qui légalement doivent être logé.e.s par la préfecture.
Une tour de Maurepas a hébergé des familles exilées pendant trois mois : évacuée en juillet 2019, elle est toujours vide, comme d’autres immeubles de ce quartier en pleine restructuration.
Mme Appéré avait annoncé la création d’un centre d’accueil inconditionnel 24/24 : aujourd’hui on apprend que ce ne sera plus qu’un abri de nuit et seulement pour des familles primo-arrivantes.
Ce que personne ne donne, les personnes à la rue le prennent :
Une solution est trouvée pour 60 personnes, avec l’ouverture d’un lieu, vide depuis des années et propriété de la Mairie, depuis le 21 février.
Mais beaucoup restent sans solutions... : la mairie doit faire valoir son pouvoir de réquisition car d’autres lieux existent, et l’État doit prendre ses responsabilités !