Nous étions 2000 à marcher, samedi 14 novembre, dans les rue de Landivisiau jusqu’au site prévu de construction de la centrale à gaz finistérienne. Une manifestation contre les grands projets inutiles et imposés en Bretagne, de la centrale aux mines en passant par l’aéroport, qui s’est déroulée sans encombres dans une atmosphère calme et solennelle, en raison des attentats de Paris survenus la nuit précédente.
Certaines personnes arboraient un brassard noir ou une pancarte « nous sommes aussi Parisiens », mais la plupart, sans crier de slogans ou manifester comme à l’ordinaire, préféraient tenir des pancartes anti-GPII ou les drapeaux de leurs partis. Après un cortège apartisan porté par les collectifs en luttes, un cortège plus politique a défilé, composé de membres du NPA, Breizhistance, UDB, ainsi que des partis du Front de Gauche. Nous avons réaffirmé notre anticapitalisme à cette occasion, ainsi que notre volonté de faire de la politique même dans les moments de crise, voire surtout dans les moments de crise. On peut imaginer que cette manifestation aurait été plus massive dans un contexte politique différent, cependant c’était à nos yeux une bonne chose que de manifester, de montrer que nous étions toujours là pour dénoncer les mesures anti-écologiques du gouvernement à l’aube de la COP21, et que les solutions politiques s’élaboraient ensemble, dans la lutte collective et la solidarité.