Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - Ille et Vilaine (35)
  • Interview de Laurence de Bouard, tête de la liste « VraimenT A Gauche »

    Laurence de Bouard, 41 ans, cadre de santé résidant à Poullaouen, est à la tête de la liste « VraimenT A Gauche », liste UAER (Unitaire anticapitaliste et pour une écologie radicale).

    N’est-il pas difficile d’être à la fois tête de liste et cadre de santé aux urgences du Centre hospitalier carhaisien ?
    Ce n’est pas une difficulté majeure. Je prendrai simplement quelques jours de RTT, car je ne conçois de partir en campagne sans rester sur le terrain. A mes yeux, il est important de continuer à travailler pour ne pas perdre le contact avec les gens du terrain.

    Votre campagne est-elle réellement lancée ?
    Oui, depuis ce soir, lors de la septième édition de la Fête du bruit et de l’odeur qui, normalement, est la fête du NPA départemental. On en a profité pour lancer officiellement la campagne avec la présence des membres de la liste que je représente et de celle de Myriam Martin, qui fait partie du bureau national du NPA.

    De quelle manière va se dérouler cette campagne ?
    Nous allons organiser de nombreux meetings et des réunions publiques. Un grand meeting régional est prévu le mardi 2 mars à Lorient, en présence d’Olivier Besancenot et de Christian Sunt, représentant des objecteurs de croissance. Pour ma part, j’animerai quelques meetings dans le Finistère et les trois autres têtes de liste en feront autant dans leur département respectif. D’autre part, des membres de nos listes animeront des réunions publiques, l’objectif étant d’être présent partout sur le territoire.

    Les différentes listes sont-elles finalisées ?
    Parfaitement. Elles sont prêtes à être déposées en préfecture le 8 février. Elles sont composées de membres du NPA, du Parti de gauche, de l’Association des objecteurs de croissance (Adoc), du Mouvement des objecteurs de croissance (Moc), et de militants syndicaux et associatifs.

    Quel score envisagez-vous obtenir ?
    Le plus élevé possible bien entendu, supérieur à 5% pour qu’on puisse au moins être remboursés des frais de campagne, parce que nous ne sommes pas un parti riche. Au-dessus de 10%, ce serait génial.

    Quelle sera votre attitude lors du second tour ?
    Nous voulons être clairs. On ne va pas avoir un discours pendant la campagne et, au soir du premier tour, s’allier avec n’importe quel parti. Nous proposerons une fusion démocratique et non programmatique, c’est-à-dire une fusion de listes en restant, nous, sur notre programme. Nous refuserons de participer à l’exécutif parce que nous ne voulons pas cautionner ce qu’on dénonce tous les jours. En clair, si nous avons des élus, ils ne participeront pas au gouvernement de la région mais seront présents dans l’assemblée, force de proposition.

    Source : Le Télégramme

    ©Photothèque Rouge/esteban