Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - Ille et Vilaine (35)
TRACT DU COMITE NPA DU PAYS MALOUIN
Dans la situation sanitaire présente où l’on voit bien que c’est le vaccin qui constitue le moyen le plus crédible pour sortir de la crise, il est légitime de s’inquiéter de la lenteur de la campagne vaccinale dans notre région comme sur le plan national.
Commencée, début janvier dans les établissements de soins puis le 18 janvier à Saint-Malo et Dinan, la vaccination n’a touché pour l’instant que 8014 personnes, dont seulement 2292 avaient reçu le nombre complet de doses le 21 février. Jusqu’à présent, le centre du Naye ne disposait que de 300 doses par semaine. On vient d’an-noncer qu’il va en recevoir 800 par semaine à partir du 1er mars et qu’il disposera de vaccins Astra Zénéca, dont l’administration est cependant connue pour avoir généré des effets secondaires signifi-catifs. Certes ca avance, mais il faut rappeler que dans le seul bassin de Saint-Malo, le nombre des personnes âgées de plus de 75 ans est de l’ordre de 20.000. On mesure donc que le rythme de la campagne vaccinale reste très insuffisant et que la protection des pe-sonnes volontaires les plus exposées aux formes graves de la Covid-19 ne pourra être acquise que dans plusieurs mois. Quant aux autres personnes,….. l’horizon reste très lointain.
Dans ces conditions, nous ne pouvons que reprendre à notre compte les initiatives de centaines d’associations, d’organisations syndicales, sociales et politiques, nationales ou européennes qui réclament :
• Le placement sous licence d’office des brevets concernant les vaccins et les traitements médicaux anti-covid,
• Que tous les vaccins autorisés deviennent des biens communs de l’humanité et soient accessibles à l’ensemble des populations mondiales.
• La réquisition des entreprises pharmaceutiques pour la production de ces vaccins et traitements médicaux selon les normes de sécurité et de qualité requises, pour fournir en quantité suffisante et gratuitement les peuples du monde entier et éviter les pénuries. Cette mesure d’urgence s’inscrit en anticipation de la création revendiquée d’un pôle public du médicament.
• Un contrôle populaire et une transparence totale sur les accords, les essais cliniques, pour des vaccins sûrs et bien testés, ainsi que la protection des données de santé. L’argent public ne peut servir à payer deux fois, lors du développement puis lors de la production et commercialisation, les entreprises pharmaceutiques et ainsi alimenter leurs profits.
• L’organisation de la vaccination est actuellement subordonnée à l’usage d’un service privé de réservation dont la conception très libérale pose de réels problèmes d’accès au soin. Le pilotage de la campagne vaccinale doit revnir au service public de sécurité sociale.
