Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - Ille et Vilaine (35)
  • RENNES - SAMEDI 20 MARS, MANIFESTONS CONTRE LES VIOLENCES POLICIERES ET LE RACISME

    A l’occasion de la journée internationale contre les violences policières et de la journée internationale contre le racisme, deux appels ont été lancés à manifester le 20 mars prochain dans tout le pays.

    Ci-dessous :
    L’appel national de la Marche des Solidarités,
    Le lien vers celui de l’inter-organisations de soutien aux personnes exilées de Rennes soutenue par 26 associations, organisations politiques, syndicats...
    Ainsi que celui du réseau des familles de tué.es, blessé.es et du collectif Justice et Vérité pour Babacar Gueye.

    SAMEDI 20 MARS Journée internationale contre les violences policières Journée internationale contre le racisme

    On étouffe. De l’air !

    Contrôles au faciès et harcèlement policier dans les quartiers : la police étouffe les jeunes, la justice étouffe les affaires. Et viennent les lois punitives de sécurité globale et contre le prétendu séparatisme. Chacun chez soi, les moutons seront bien gardés : de moins en moins de droits pour circuler, se rassembler, manifester.

    Frontières fermées aux migrant.e.s, des milliers de mort.e.s, hommes, femmes, enfants, noyé.e.s en mer, asphyxié.e.s dans des camions, tué.e.s sur les routes, dans la rue .

    C’est la liberté qu’on étouffe

    Les discours de haine à l’encontre des Sans Papier prononcés par le ministre de l’Intérieur, les polémiques islamophobes initiées par la ministre de l’enseignement supérieur, des journalistes ou « experts » fachos se relayant sur les plateaux télés pour affirmer que Trappes ce n’est plus la France à cause des Musulman.e.s : on étouffe.

    L’extrême droite légitimée par tous ces discours ambiants, des milices identitaires qui ne cessent leurs exactions à l’encontre des migrant.e.s : on étouffe !

    A Calais et ailleurs, des milices d’État vandalisent les campements de réfugié.e.s, les photographes journalistes ont l’interdiction de témoigner : on crève les yeux de la presse et on étouffe la voix de migrant.e.s pour ne pas faire entendre les cris des appels à l’aide, le bruits des noyades, des violences subis et les cris de la colère.

    C’est la solidarité qu’on étouffe.

    L’Union Européenne lutte contre la propagation du virus mais bloque les migrant.e.s dans des campements insalubres en Grèce. Le Président Macron enferme des sans-papiers dans les centres de rétention, précarisent les foyers de travailleurs.euses immigré.e.s, laissent les migrant.e.s à la rue, les jeunes isolé.e.s sans protection, les sans-papiers sans accès aux droits.

    Cette politique anti-migratoire, mâtinée d’islamophobie, de nationalisme et d’autoritarisme du gouvernement actuel voudrait casser toute solidarité envers les personnes migrantes, les sans-papiers.

    C’est ainsi que les Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF) pleuvent et sont la plupart du temps accompagnées d’Interdiction de Retour sur le Territoire Français (IRTF).

    La stratégie est d’invisibiliser tout en se servant de leur force de travail essentielle.

    Mais, depuis mai 2020, le mouvement des sans-papiers et la Marche des Solidarités s’opposent avec détermination et courage à cette politique. Partie prenante du mouvement social d’opposition à la politique du gouvernement Macron, elles et ils ont ouvert la voie en brisant l’interdiction de manifester le 20 mai 2020 et en construisant un mouvement qui a investi la rue et les routes de France avec les Acte 1, 2, 3 et 4 pour la régularisation de toutes et tous et la liberté de circulation et d’installation

    C’est l’égalité qu’on étouffe.

    Chacun chez soi c’est plus de racisme et de nationalisme, plus d’inégalités et de pauvreté, moins de libertés.

    C’est l’avenir qu’on étouffe.

    De l’air !

    Le 20 mars on manifeste pour :

    La liberté de circulation et d’installation. La régularisation des sans-papiers.

    La protection automatique, dès leur arrivée, des jeunes étranger-ère-s isolé-e-s

    La fermeture des centres de rétention.

    L’égalité des droits pour touTes dans tous les domaines (travail, logement, santé, éducation…).

    Le droit de vote des étrangerEs.

    La fin des contrôles au faciès et des violences policières.

    Vérité et Justice pour les familles de victimes. Abrogation de la loi sécurité globale.

    L’abrogation de la loi séparatisme.

    La fin des discours stigmatisants.