Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - Ille et Vilaine (35)
  • La mobilisation des personnels de santé

    Faible mobilisation à Rennes (300) et à Saint-Malo (à peine une centaine).
    Téléchargez ci dessous le tract diffusé par les militant.es du NPA (Saint-Malo)

    Il y a trois jours nous apprenions par voix de presse que, en cas de pénurie de personnel, la direction du CHU n’hésiterait pas à rappeler les personnels soignants asymptomatiques porteurs du coronavirus !!!

    Comment est-il possible de ne pas voir ici l’hypocrisie de ce gouvernement ! Macron ne donne pas les moyens aux services de santé publics, poussant les directions hospitalières a prendre des décisions totalement irresponsables pour combler les manques de personnels.
    Alors que, dans le même temps, il instaure un couvre feu à partir de 21h en Île de France et huit métropoles, jetant la responsabilité de la diffusion du virus sur une tranche entière de la population (les jeunes et autres fêtards irresponsables).

    C’est sur les lieux de travail que le virus circule. Là où rien n’est sérieusement mis en place pour garantir la sécurité sanitaire des salariés et par conséquent des usagers. C’est aussi dans les écoles, les collèges, les lycées et les facs où les personnels de l’éducation nationale sont noyés par l’invasion quotidienne de protocoles contradictoires qui ne servent qu’à jongler avec les manques criant de moyens matériel et humain. C’est dans les prisons, dans les centres de rétentions administrative, dans les foyers et hôtels d’accueil des sans abris de tous horizons, dans les quartiers populaires où vivent les premier·e·s de corvées, c’est partout où la précarité économique et sociale s’installe que le COVID 19 circule !

    Aujourd’hui les personnels de santé sont descendus dans la rue. A Rennes ielles ont rassemblé environ 300 personnes du CHU, du CHGR mais aussi d’autres structures médico-sociales telles que la MAS (Maison d’Accueil Spécialisée) de Chavagne, les grands oubliés du Ségur tout comme les camarades de l’aide et du soin à domicile.
    Il y avait aussi des personnels soignants du Foyer de Vie Camille Claudel de Redon (géré par l’hôpital de Redon) qui, bien que salariés par l’hôpital et pour certains titulaires de la fonction publique hospitalière, ne sont pas concerné.e.s par les miettes accordées par le gouvernement.

    Nos vies, pas leurs profits !
    Cette crise sanitaire et sociale demande que tous, nous nous organisions, sur nos lieux de travail, dans nos instances syndicales, politiques, collectives, pour refuser d’être les sacrifié.e.s de l’économie capitaliste.