Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - Ille et Vilaine (35)
  • Contre le réchauffement climatique, la Bolivie appelle à bannir le capitalisme

    La contribution nationale de la Bolivie en vue de la COP 21 classe le changement climatique dans les échecs de l’économie capitaliste, auquel le pays appelle à mettre fin.

    Bannir le capitalisme, le consumérisme, le mercantilisme pour un nouveau modèle de civilisation. La proposition émane du gouvernement bolivien, qui a remis avec un peu de retard sa contribution nationale en vue de la COP 21.

    Extrait de la contribution bolivarienne pour la COP21

    « […] La cause structurelle qui a déclenché la crise climatique est l’échec du système capitaliste. Le système capitaliste favorise le consumérisme, le bellicisme et le mercantilisme, provoquant la destruction de la Terre Mère et de l’humanité. Le système capitaliste est un système mortifère. Il mène l’humanité vers un horizon de destruction qui condamne la nature et la vie elle-même. Pour résoudre structurellement la crise climatique nous devons détruire le capitalisme.

    Le système capitaliste cherche le profit sans limites, renforçant le divorce entre les humains et la nature ; il établit une domination des humains sur la nature et entre les êtres humains eux-même, transforme : l’eau, la terre, l’environnement, le génome humain, les cultures ancestrales, la biodiversité, la justice et l’éthique en produits. Le système économique capitaliste privatise le bien commun, mercantilise la vie, exploite les êtres humains, pille les ressources naturelles et détruit les richesses matérielles et spirituelles des peuples. […]

    La Bolivie voit le « Buen Vivir » comme l’horizon civilisationnel et culturel alternatif au capitalisme, liée à une vision globale et complète priorisant le développement global en harmonie avec la nature, et comme solution structurelle à la crise climatique mondiale. Le « Buen Vivir » s’exprime dans la complémentarité des droits des peuples à vivre à l’abri de la pauvreté et de la pleine réalisation des droits économiques, sociaux et culturels mais aussi des droits de la Terre Mère, qui intègre la communauté indivisible de tout les système de vie et d’êtres vivants, indissociables, interdépendants et complémentaires qui partagent un destin commun. […] »

    Lire en anglais l’intégralité de la contribution